Patrimoine / Tourisme

La colonie du Val d'Yèvre

L’organisation de la colonie d’essai

L’organisation de la colonie d’essai

La superficie couverte de plus de 6 500 m² est répartie en quatre groupes : le premier comprend les services économiques : boulangerie, cuisine, buanderie, lingerie, laiterie, etc.

; le deuxième est consacré aux locaux spéciaux pour le culte, l'enseignement, l'infirmerie et ses dépendances ; dans le troisième sont réunis les services administratifs, disciplinaires, dortoirs et réfectoires ; la même pièce sert tour à tour de dortoir et de réfectoire. Pour préparer ce dernier, des tables fixées au mur par des charnières sont abaissées sur des traverses.

 

Le soir, on relève les tables et des hamacs placés le long des murs durant le jour sont accrochés aux traverses ; enfin le quatrième embrasse tous les locaux affectés au service rural tels qu’écuries, vacherie, bergerie, porcherie, dépôt des outils et du matériel agricole, hangars pour les fourrages, locaux pour la forge, le charronnage et la maçonnerie.

 

L'accroissement de la population de la colonie oblige le fondateur à élever de 1854 à 1857 deux nouveaux bâtiments : la chapelle couplée à l’infirmerie et l’école. À la fin du XIXe siècle et début du XXe de nouveaux bâtiments sont construits : une école (actuelle salle Simone Signoret), cinq dortoirs et une infirmerie.

 

Le directeur habite un édifice spécial avec ses dépendances entouré d'un jardin et d'élégantes plantations.

 

Les colons forment deux pisions, celle des grands et celle des petits, ayant chacune des locaux distincts pour réfectoires, dortoirs et classes. Chaque pision est scindée en compagnies composées chacune de plusieurs jeunes.

 

Les colons sont vêtus d'un costume « simple et sévère », « obstacle à l’évasion » composé d’un pantalon de gros treillis, d'une tunique avec une limousine par-dessus, d'un foulard et d'un béret basque. Ils ont la tête rasée et portent des sabots aux pieds.

Illustration Bernard Capo